Nous y sommes ! La création de votre boutique en ligne avance comme vous le souhaitez. Vous travaillez sur un joli design et élaborez une expérience utilisateur intuitive, tout au moins jusqu’au panier. Et c’est précisément ici que tous vos efforts d’acquisition et de conversion seront couronnés de succès… ou non.
En effet, pour l’acheteur le panier est un second process de cheminement dans le tunnel de vente. A cet effet, nous nous intéressons ici à quelques subtilités qui font toute la différence pour se prémunir des abandons de panier, bête noire de l’e-commerçant.
1- Opter pour un bon logiciel de caisse
Les paiements sur internet sont de plus en plus encadrés, fort heureusement ! Mais finaliser un achat sur certains sites marchands relève du parcours du combattant, et à fortiori lorsque le règlement succède à un formulaire de commande fastidieux.
En plus de fluidifier les transactions et de mettre en place différents modes de paiement, un logiciel de caisse vous aide à plusieurs niveaux. Les ventes sont monitorées en temps réel : l’internaute visualise de suite si l’article est en stock. Les préférences d’achat sont enregistrées et peuvent même être synchronisées avec le point de vente physique s’il y a. Tout le monde gagne un temps précieux.
2- Alléger le formulaire de commande
A trop vouloir enrichir leurs données marketing, bon nombre d’e-commerçants passent à côté de l’essentiel : vendre ! Un champ de trop à remplir sur la page « commande » équivaudrait à 10% d’abandons de panier en plus. Acheter sur certains sites internet peut faire perdre patience aux plus acharnés. Il faut « alléger » au maximum le checkout. En effet, 70% des mises en panier se solderaient par un abandon en moyenne.
C’est d’ailleurs pour remédier à cela que des géants du secteur proposent aux acheteurs de passer commande en mode « invité », soit sans créer de compte. On revient donc à l’essentiel : la vente, récompense ultime de tant de labeur !
3- Sécuriser les données
Pour rassurer les prospects et faire sauter leurs réticences à renseigner leurs coordonnées bancaires, il faut inspirer confiance. E-commerce ou non, la sécurité est incontournable même dans l’éventualité où le site web n’aurait pas pour vocation de collecter de data. Le certificat SSL est le minimum requis (symbolisé par le fameux petit cadenas dans la barre de navigation). Ce certificat crypte toutes les données transitant depuis le serveur sur lequel est hébergé votre site web et les navigateurs des personnes qui le visitent. Cette sécurisation a pour but de prévenir une éventuelle interception par un tiers.
Un site e-commerce nécessite, en plus du certificat SSL, la conformité PCI relative au cryptage des données des cartes bancaires. Cette conformité est maintenant intégrée par une grande partie des plateformes de paiement (type Stripe).
Comme vu plus haut, le plus beau des e-commerces n’est rien sans un process de commande non-optimisé. L’enjeu est de rassurer autant que de faciliter la vie des acheteurs. En ce sens, ne soyez pas trop gourmand quant à la collecte des données. La ligne à ne pas franchir est ténue !