Vous ne parlez pas à vos voisins ? Voilà un service qui va vous permettre de nouer le dialogue avec les personnes proches de chez vous. Streetbank, fondé par un anglais Sam Stephens en 2010, est né des bonnes expériences que Sam a eu avec son voisinage.
Le cœur du service : l’échange
C’est en particulier un service qui met en relation des personnes proches de votre lieu de résidence qui propose des objets à donner ou prêter, des services ou un coup de main. On peut voir cela comme un système de troc mais c’est avant tout l’aspect solidaire qui est mis en avant. Il faut savoir que 40% des requêtes ou demandes sur le site de Streetbank proviennent des 30% les plus défavorisés des membres.
Les communautés locales sont donc encouragés : Londres, Bristol mais aussi Le Caire comptent parmi les communautés les plus denses et dynamiques. La France ou les autres pays francophones semblent un peu à la traîne.
Le développement relativement lent de Streetbank
A l’instar des poids lourds de la « ubereconomy », Streetbank connait une croissance plus lente. Nul doute que la solidarité ne banque pas autant que le substitut de taxi ou d’hôtel (pour ne pas citer Airbnb). 2015 a vu 30000 personnes échangés – soit un volume d’économies estimé à 690 000 euros – et l’équipe des fondateurs compte voir 150000 personnes en 2016 participer aux échanges de bon voisinage.
Malgré sa présence dans le Times parmi les 50 sites internet devenus indispensables, le financement de Streetbank a pour l’instant reposé sur les deniers de ces derniers, ce qui limite ainsi la croissance du service. Sam, entouré d’une équipe expérimentée (Etsy, Higgidy, the Big Lunch…), a mis sur pied une campagne de financement à laquelle vous pouvez participer si vous souhaitez voir se développer ce service qui rapproche les gens.